Description

  • La sécheresse cutanéomuqueuse est fréquente avec les inhibiteurs de tyrosine kinase (sunitinib), les inhibiteurs de mTor (évérolimus, temsirolimus), les inhibiteurs de CDK4 et 6 (palbociclib, ribociclib et abemaciclib).
  • Bien documentée dans la sphère orale, la sécheresse muqueuse est rarement rapportée au niveau de la sphère génitale chez la femme.
  • Parmi les syndromes cliniques associés à l’atrophie vulvo-vaginale, on trouve la sécheresse et l’irritation vaginale, les démangeaisons, les dyspareunies et les infections urinaires. Il s’agit des conséquences d’une carence oestrogénique périphérique ou centrale, parfois associée à une altération tissulaire pelvienne notamment vasculaire et/ou neurologique (post-chirurgicale ou post-radique notamment). C’est une plainte fréquente, parfois invalidante y compris en dehors de toute activité sexuelle. Dans l’étude VICAN 5, 33,2 à 43,2 % des femmes s’en plaignent (respectivement femmes âgées de 53-82 ans versus 18-52 ans au diagnostic) ; ce chiffre passe à 45,4 % pour les femmes ayant eu un cancer du sein.
  • C’est une cause fréquente de dysfonction sexuelle.