Classification selon la sévérité des symptômes

Système reproducteur et troubles du sein

Effets indésirablesGrade 1Grade 2Grade 3Grade 4Grade 5
Sécheresse vaginaleSécheresse vaginale légère n’interférant pas avec la fonction sexuelleSécheresse vaginale modérée interférant avec la fonction sexuelle ou causant un inconfort fréquentSécheresse vaginale sévère entraînant une dyspareunie ou un inconfort sévère
Définition : Un désordre caractérisé par un sentiment inconfortable de démangeaisons et de brûlure dans le vagin.
  • Prise en charge et traitement : Ils dépendent de la symptomatologie décrite par la patiente, et de sa demande ou absence de demande. Lorsqu’une femme est symptomatique, les options de prise en charge comprennent la modification du style de vie, ainsi que les traitements non hormonaux et/ou hormonaux.

Dans tous les cas :

  • Informer les patientes de la fréquence du trouble et de l’impact possible sur la santé sexuelle ;
  • Accompagner la demande d’aide, et orienter le cas échéant en consultation d’oncosexualité : le symptôme est parfois révélateur d’une dysfonction sexuelle qui nécessite une prise en charge spécifique (altération de l’estime de soi et de l’image corporelle, troubles du désir ou de l’excitation…) ;
  • Donner des conseils d’hygiène de vie à appliquer au long cours.
  • Lutter contre les facteurs de risque cardio-vasculaires : sevrage tabagique notamment ;
  • Rechercher systématiquement une infection vulvo-vaginale ou urinaire, notamment bactérienne ou mycotique ;
  • Conseiller les patientes sur leur hygiène intime : éviter les toilettes intimes répétitives, et favoriser des produits lavants sans savon et à PH neutre, éviter également l’usage de tampons intempestifs ;
  • Encourager le maintien d’une activité sexuelle coïtale, pour améliorer la santé vaginale ;
  • Hydrater de façon régulière la muqueuse vulvo-vaginale, avec des gels et/ou ovules hydratants à base d’acide hyaluronique* : Cicatridine, Mucogyne, Replens… L’utilisation tous les 3 jours améliore la sécheresse vaginale quelle que soit sa cause, avec une efficacité équivalente à l’oestrogénothérapie vaginale, et ce dès 10 applications.

NB : il semble que restaurer la flore vaginale à l’aide de probiotiques* puisse améliorer le microbiote vaginal et donc l’atrophie vulvo-vaginale, notamment en post-ménopause.

* Ces produits sont efficaces s’ils sont utilisés régulièrement ce qui peut entraîner une certaine lassitude. Par ailleurs ils ne sont pas pris en charge par la sécurité sociale et leur coût n’est pas négligeable.