D’abord, savoir l’évaluer
- Quand ? Dès le début de la prise en charge du patient et à chaque consultation de suivi.
- Comment ? On peut utiliser des échelles simples comme le score OMS ou une échelle visuelle analogique.
Rechercher des causes pour lesquelles un traitement médicamenteux spécifique doit être mis en place
- Traiter les comorbidités (insuffisance cardiaque, insuffisance respiratoire).
- Rechercher une anorexie, des douleurs, des troubles du sommeil, un syndrome dépressif ou un stress émotionnel.
- Rechercher une anémie, une hypothyroïdie, une hypomagnésémie, une hypophosphatémie ou une déshydratation.
Traiter de façon adaptée les causes retrouvées
- Éduquer le patient :
- Lui recommander de privilégier les activités indispensables et celles qui lui procurent un bien-être et de déléguer certaines tâches.
- L’activité physique doit être encouragée mais doit rester adaptée aux capacités du patient, sous forme d’exercices modérés mais réguliers et quotidiens (marche, natation, gymnastique douce, yoga).
- Si la pratique d’un sport n’est pas possible, d’autres activités peuvent apporter du bien-être et diminuer la sensation de fatigue : la lecture, le jardinage…
- Une prise en charge psychologique peut également aider à la gestion de la fatigue.
- En dernier lieu, diminuer les doses de la thérapie ciblée, en cas d’altération de la qualité de vie, en concertation avec l’oncologue médical.